Journal de route de mon voyage au Cap Nord

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Mon itinéraire à vélo

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📆 Avril 2022

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Mercredi
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Jeudi
7 · 14 · 21 · 28
Vendredi
1 · 8 · 15 · 22 · 29
Samedi
2 · 9 · 16 · 23 · 30
Dimanche
3 · 10 · 17 · 24

samedi 9 avril

🚴‍♂️ 67 km | ⏱️ 4h04 | 💨 16,5 km/h | ↗️ 549 m | 🌡️ 18°C | 📍 Garéoult 🇫🇷 → Marseille 🇫🇷
Marianne et Philippe, à Garéoult

Le jour J est arrivé ! Je rentre aujourd’hui chez moi ! Cela fait exactement 8 mois et 4 jours que j’ai quitté mon appartement. J’ai prévu d’arriver à 15h30 sur le Vieux Port de Marseille. J’ai donné rendez-vous à un groupe d’amis sur le quai et l’un de mes amis fidèles, Sébastien, me rejoindra à Aubagne pour parcourir les 20 derniers kilomètres ensemble.

Je remercie infiniment Philippe et Marianne pour leur hospitalité et quitte Garéoult. Au moment où j’arrive sur la départementale, le vent se met à souffler tellement fort que je me déporte vers le centre de la route. Ça serait quand même bête d’échouer le dernier jour du voyage !! Je fais donc très attention en roulant. Les rafales peuvent aller jusqu’à 80/100 km/h. En revanche, j’ai un temps magnifique !

Je n’ai qu’une envie, c’est d’arriver ! Le temps me freine pas mal et les dernières montées également. J’ai donné rendez-vous à Seb à 14h à Aubagne.

Je passe par des petites villes que je connais comme Signes ou Cuges-les-Pins, et notamment devant le parc d’attractions OK Corral ! J’arrive au lieu de rendez-vous 20 minutes à l’avance, j’en profite pour manger les pâtes que je me suis préparé la veille. Seb arrive, c’est les petites retrouvailles avant le Vieux Port. Nous discutons tout au long du trajet !

Ça, c’est fait !

J’arrive par l’est de Marseille, il ne me reste plus que 10 km avant d’atteindre le centre !

Je repasse devant chez moi, devant les trajets que j’ai effectués des centaines de fois. Je demande souvent à Seb ce qui a changé dans la ville. J’aurais été étonné si une longue piste cyclable passait devant chez moi haha mais ce n’était pas le cas ! Il faudra attendre encore quelques années pour que ça se démocratise davantage.

Mes amis et ma grand-mère paternelle se trouvent au bout de la Canebière, je les aperçois !

Et voilà, c’est terminé ! Plus de 10 500 km de parcourus, 16 pays traversés, 247 jours de voyage dont 127 de pédalage, des centaines de personnes rencontrées, des milliers d’habitants croisés, plein de souvenirs dans la tête et un nouveau défi réussi ! Évidemment il ne faut pas croire que ça a été facile tous les jours, loooooin de là. Mais je pense qu’il est important d’en retenir le positif et tout ce que j’ai appris pendant ce voyage. J’écrirai un article sur le bilan et je ferai plusieurs vidéos durant les prochains mois.

En attendant, je vous remercie infiniment d’avoir suivi mon voyage, je vous donne rendez-vous une prochaine fois pour une nouvelle aventure ! Pendant ce temps, moi je pars rejoindre un autre groupe d’amis sur la plage, en longeant la corniche Kennedy !! Des bisous ❤️

vendredi 8 avril

🚴‍♂️ 83 km | ⏱️ 5h41 | 💨 14,7 km/h | ↗️ 1 005 m | 🌡️ 24°C | 📍 Fayence 🇫🇷 → Garéoult 🇫🇷

Ce matin, Xavier rappelle son amie Marianne pour lui demander si elle peut m’héberger. Il arrive à l’avoir au téléphone et elle accepte très gentiment de m’héberger pour la nuit. Je suis trop content d’avoir un pied à terre plutôt que de dormir en tente. Au moins je serai en forme pour le dernier jour !!

Encore merci pour tout Xavier !

Xavier m’accompagne dans la forêt en partant. Pour la première fois depuis longtemps, je pars à 9h du matin. Je passe ensuite par Bagnols-en-forêt, une très jolie route qui amène à une magnifique vue sur les collines et la mer au fond.

J’ai un sacré vent de face pendant toute la durée du trajet. Le GPS me fait emprunter un chemin tranquille qui passe par des vignobles.

La fin du trajet n’est pas extraordinaire, c’est souvent des départementales avec pas mal de voitures. Arrivé à 15 km de ma destination, j’ai un gros coup de barre. Je m’arrête à un arrêt de bus pour m’abriter du vent et je finis ma grande barre de chocolat puis un yaourt au lait de coco et curcuma que je m’étais acheté plus tôt. Je m’arrête ensuite à 4 km de chez Marianne et son compagnon pour leur acheter des fraises de Carpentras. J’arrive à 17h30 chez eux. Je suis accueilli comme un roi. J’ai ma chambre à moi, avec un lit mezzanine très spacieux ! Philippe, son compagnon, est à la retraite de son métier d’instituteur et me raconte plusieurs anecdotes sur son voyage à l’île de la Réunion. Marianne, quant à elle, travaille avec des parents atteints de troubles psychologiques. Je profite d’un bon repas fait par la fille de Marianne, Ophélie, qui a cuisiné des plats sud américains suite à son voyage en Amérique Latine.

jeudi 7 avril

🚴‍♂️ 82 km | ⏱️ 5h24 | 💨 15,1 km/h | ↗️ 1 342 m | 🌡️ 20°C | 📍 Monaco 🇲🇨 → Fayence 🇫🇷

Je quitte Monaco vers 11h30. En descendant vers la place d’Armes, je me rends compte que j’ai fait tomber un gant. Je laisse mon vélo dans la rue et pars chercher à pied mon gant. Je le retrouve sur la route, près du lieu où j’ai dormi. Malheureusement, à l’intérieur du gant j’avais mis ma crème solaire et cette dernière s’est retrouvée éclatée. J’arrive quand même à en récupérer et je retourne à mon vélo.

Je suis un peu perdu en quittant Monaco, je ne comprends pas tout de suite que je dois emprunter un tunnel pour rejoindre Cap d’Ail. Je pensais que le tunnel n’était pas autorisé aux cyclistes mais en réalité je peux l’emprunter. Je rejoins la moyenne corniche et traverse des petites villes que j’avais l’habitude de passer en voiture quand j’étais plus petit. Lorsque j’arrive à Nice c’est l’éclate. Déjà parce que je descends jusqu’à la mer, et donc je roule super vite. Et ensuite car il y a une piste cyclable qui longe toute la promenade des anglais et ce jusqu’à Cagnes-sur-Mer.

La célèbre promenade des anglais à Nice

Lorsque j’arrive à Villeneuve-Loubet, je pars dans les hauteurs pour rejoindre le petit village de Fayence où habite mon hôte Xavier.

J’y arrive à 19h30, après avoir traversé une forêt très raide pour arriver jusqu’à chez lui. Xavier est directeur de l’office de tourisme du village et d’autres communes. Il vit dans une maison en pierre qu’il a réhabilitée. Il se chauffe principalement avec un poêle et possède même des toilettes sèches dans le jardin ! Je dors d’ailleurs dans l’une de ses caravanes, et ça c’est super original ! Xavier adore faire des cols à vélo. Il voyage avec une remorque en carbone qui me fait penser à un bobsleigh. Entre deux conversations, je lui dis que demain soir je ne sais pas où dormir et que je camperai sûrement près de Saint Maximin. Il pense à une amie à lui qu’il contacte mais sans succès. Elle habite à Garéoult, plus bas que Saint Maximin, mais ça reste toujours très intéressant pour moi ! Il retentera d’appeler demain. Je dis bonne nuit et rejoins ma caravane aménagée rien que pour moi !

Quel lieu insolite pour dormir !

mercredi 6 avril

🚴‍♂️ 82 km | ⏱️ 4h45 | 💨 17,5 km/h | ↗️ 628 m | 🌡️ 15°C | 📍 Colla Micheri 🇮🇹 → Monaco 🇲🇨
Le lieu parfait pour camper !

J’ai passé une très bonne nuit, au calme du bruit des voitures qui m’avaient un peu embrouillé la tête hier. En quittant le village de Colla Micheri, j’emprunte un sentier qui me fait passer de l’autre côté de la colline pour rejoindre la route principale par la suite. Je passe d’abord par Imperia, ensuite Sanremo puis Vintimille. Je suis d’ailleurs surpris de la beauté de certains villages sur la côte comme celui de San Lorenzo al mare ou Cervo.

Le principe architectural reste le même : des maisons colorées collées les unes à côté des autres et un clocher d’église. Tout cela perché sur une colline au bord de la mer. J’ai de la chance d’avoir un temps très favorable et un vent qui va plutôt dans mon sens.

Arrivé à Vintimille, je suis tout proche de la frontière française ! J’aperçois un panneau “Francia”, à 6,4 km ! J’y suis presque ! Je roule à folle allure, je passe un grand tunnel et ensuite j’arrive à Menton, en France !!

Incroyable, après 8 mois de voyage, je retrouve mon pays ! La frontière est très contrôlée par les gendarmes.

Bon retour en France, Arno Agapè !

Le douanier me demande d’où je viens, je lui réponds : “d’Italie”. J’ajoute que je suis Français. Pas de souci, bienvenue à Menton !

Menton colorée sous un ciel gris

Quelle jolie ville. Je passe par le centre-ville que je connaissais déjà car je venais ici étant petit avec mon père et sa compagne de l’époque. Je suis étonné de savoir que Menton n’est qu’à 10 km de Monaco, c’est tellement proche. Il y a qu’une route pour se rendre à Monaco et ce n’est pas la joie… une route étroite, sans piste cyclable évidemment, remplie de véhicules.

Je ne passe pas un bon moment, réellement. Dans Monaco c’est la même chose. Il n’y a pas UNE SEULE piste ou bande cyclable. Je trouve ça lamentable pour un État aussi riche. Alors pour construire des immeubles y a pas de souci, mais pour privilégier les transports doux il n’y a plus personne. Ce soir je dors chez l’ancienne compagne de mon père, et je retrouve mon demi-frère Julien et ma demi-sœur Marion que je n’ai pas vue depuis plusieurs années. Belle surprise pour Julien qui n’était pas du tout au courant de ma venue ! Marion a été prévenue par Juliana, sa mère (et donc l’ex compagne de mon père), une heure avant que j’arrive. Je suis reçu comme un roi avec un superbe buffet végétarien et un banana bread fait maison !

mardi 5 avril

🚴‍♂️ 102 km | ⏱️ 5h53 | 💨 17,3 km/h | ↗️ 511 m | 🌡️ 18°C | 📍 Gênes 🇮🇹 → Colla Micheri 🇮🇹
Mon lit dans le dortoir de l’auberge Manena Hostel Genova

Quitter Gênes à vélo n’est pas la chose la plus aisée mais j’y parviens grâce à quelques pistes cyclables bien placées ! Mais quel trafic de véhicules ! L’inconvénient de la côte c’est le nombre de véhicules sur les routes. En revanche, il arrive par moment qu’une piste cyclable sécurisée et complètement coupée du trafic soit disponible !

Avec temps ensoleillé, c’est un réel plaisir de rouler. Surtout que la route est très peu vallonnée. Le bleu de la mer est magnifique. Le fait de me rapprocher de la France me motive de fou, du coup je roule assez vite. Pour ce soir je pense camper mais je ne sais pas encore où exactement. Vu qu’il n’y a pas beaucoup d’endroit avec de l’espace pour poser ma tente, je pense à un camping mais j’ai vraiment du mal à me dire que je dois payer pour poser ma tente sur de l’herbe. Heureusement, mon GPS me fait prendre une montée afin de rejoindre un village médiéval perdu dans les hauteurs. C’est parfait, ce soir je dors ici, à Colla Micheri !

lundi 4 avril

🚴‍♂️ 86 km | ⏱️ 6h | 💨 16 km/h | ↗️ 1 490 m | 🌡️ 13°C | 📍 Tornolo 🇮🇹 → Gênes 🇮🇹

Le temps est plutôt gris ce matin. Mon objectif est d’atteindre Gênes ce soir. J’ai réservé une nuit dans une auberge de jeunesse. Dans un premier temps je dois atteindre le premier pic de la journée. Je passe par des petits villages dont celui-ci :

à Santa Maria del Taro

La montée m’épuise pas mal. Je quitte la région de Reggio d’Émilie pour la Ligurie, la région de la côte Italienne dont Gênes en est la capitale.

Arrivederci Parmigiano Reggiano !

Vous pouvez remarquer sur la photo ci-dessus qu’il y a de la neige !! Incroyable d’en voir à nouveau alors que je ne suis plus très loin de ma destination finale ! Lorsque j’arrive au point le plus haut, je remarque que c’est un lieu de passage pour de nombreux cyclistes et motards. Je croise d’ailleurs un groupe de cyclistes allemands (ou autrichiens).

Et c’est parti pour la grande descente !!

On aperçoit la mer au loin, c’est magnifique !

Ensuite j’emprunte la Ciclable Adesia, une piste cyclable qui traverse de jolis lieux naturels.

La dernière montée était sûrement la plus raide et la plus longue de tout mon voyage. En fait mon GPS m’indique de passer par un endroit perché en hauteur pour éviter le tunnel. Je ne sais pas si le tunnel est interdit aux cyclistes mais c’est ce que j’en déduis vu qu’on me propose de faire ce détour. Évidemment la montée est terrible, très raide, très dure. Les deux points positifs sont la magnifique vue dégagée et la récompense de l’effort une fois arrivé en haut. J’ai une sensation tellement satisfaisante !

Et puis la descente c’est juste DINGUE ! J’arrive à Gênes après quasiment 20 km de descente non stop !! J’arrive en trombe à mon auberge, vers 19h, tout content !!

dimanche 3 avril

🚴‍♂️ 73 km | ⏱️ 4h58 | 💨 14,7 km/h | ↗️ 862 m | 🌡️ 9°C | 📍 Collecchio 🇮🇹 → Tornolo 🇮🇹
Nuit en tente près d’un lieu désaffecté

Aujourd’hui mon itinéraire est assez simple : je longe le taro. C’est une rivière qui passe à travers les montagnes de Parme vers la direction de Gênes.

Même si j’ai bien dormi en terme d’heures de sommeil, je me sens fatigué. J’ai beaucoup de dénivelés durant le trajet.

à Borgo Val di Taro

Je campe le soir au bord d’une rivière et je me couche tôt pour être plus en forme demain.

samedi 2 avril

🚆 40 km 🚴‍♂️ 84 km | ⏱️ 5h20 | 💨 15,8 km/h | ↗️ 240 m | 🌡️ 8°C | 📍 Bologne 🇮🇹 → Collecchio 🇮🇹

J’ai mon train à 9h50, la gare est à un peu moins de 10 km. Je me réveille à 7h30, me prépare et réveille Francesca qui n’a pas entendu son réveil. Nous petit déjeunons ensemble et ensuite vient le moment de se dire au revoir.

Le câlin, les remerciements, les photos sur le vélo et de merveilleux souvenirs en tête. J’aimerais vraiment la revoir, ainsi que Gianluigi.

Je suis assez fatigué en ce matin. Je décide de prendre le train pour Modène pour rejoindre Giulia.

Elle me fait visiter la ville, m’offre le repas et nous finissons par un café. J’emprunte ensuite la Via Emilia, l’ancienne voie romaine.

Beaucoup de voitures sur le trajet, la route n’est pas très intéressante.

En suivant la via Emilia, je passe par le centre de Reggio d’Émilie puis par Parme.

La nuit tombe vite. Je décide de planter ma tente dans une petite forêt que j’ai repérée sur Google Maps.

vendredi 1er avril

Repos chez Francesca | 📍 San Lazzaro di Savena 🇮🇹

Aujourd’hui c’est une journée repos. J’ai prévu de ne pas sortir pour mettre à jour mon journal et passer du temps avec Francesca. Étant illustratrice, elle doit finir un storyboard pour un client. Elle me montre son atelier, avec toutes les feuilles de dessins disposées au sol. Elle a un style très particulier que je trouve décalé par rapport au style classique. Francesca est issue d’une famille d’artistes. Nous mangeons ensemble à 13h30 et travaillons la journée. Elle me demande si je suis intéressé pour l’accompagner à un spectacle de danse ce soir. Evidemment que j’accepte ! Elle s’est occupée des illustrations du spectacle.

Le spectacle s’intitule « Mon Jour »

19h45, nous nous préparons à partir. On doit d’abord chercher Michele, qui est son ex copain, à Bologne puis nous nous rendons à Casalecchio, où a lieu le spectacle. Lorsque nous arrivons sur place, je remarque une foule de monde. Je pensais que c’était un spectacle plus petit mais en réalité j’avais vu l’affiche du spectacle en marchant dans les rues de Bologne. Je suis invité par l’équipe, au nom de « Arno Agapè ». C’est super drôle car c’est mon pseudonyme et Francesca leur a donné ce nom. J’adore. Je rejoins une amie de Francesca, Rosi, et nous nous installons dans la salle remplie de monde.

Francesca (à gauche) et son amie Rosi

Le spectacle est une succession de danses rythmées, organisées par 5 hommes nus. Les parties intimes sont cachées par leurs mains ou par un tissu. Le spectacle allie humour et danses de type capoeira/contemporain. Les illustrations de Francesca sont projetées derrières les artistes. Le public participe parfois en chantant ou en tapant des mains.

À la fin, nous rejoignons l’équipe et partons au restaurant. Parmi les danseurs, il y a un Français, Timothée, qui a été repéré à Marseille par la meneuse du groupe Silvia. Je parle aussi de mon voyage et comment j’en suis arrivé à rencontrer Francesca. C’est tellement parti de rien, sur une aire d’autoroute près de Naples en 2020, c’est incroyable.

Nous rentrons en voiture à 1h du matin à San Lazzaro di Savena. Je remercie chaleureusement Francesca pour cette sortie, je l’admire beaucoup. Elle a toujours le sourire aux lèvres et je la trouve aussi curieuse que moi.

Demain je prends le train pour Modène car la route est très monotone. La suite jusqu’à Reggio et Parme l’est tout autant. Je rejoindrai Giulia, une connaissance, qui me fera visiter sa ville et avec qui nous irons au restaurant. Ensuite je roulerai au moins jusqu’à Parme, et le but est d’aller plus loin, en direction de Gênes.

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