Le cyclotourisme

Voyager à vélo est à la portée de tou·tes. Il suffit d’un vélo, d’accessoires, de bonnes jambes et d’un mental d’acier ! Le reste, c’est à vous de jouer 😉

Sommaire

  1. Le cyclotourisme
  2. Pourquoi voyager à vélo ?
  3. Quel vélo pour débuter ?
  4. Mon vélo de voyage
  5. La sécurité

Le cyclotourisme

Avec Nicolas, en tournée à Flessingue, aux Pays-Bas

Le cyclotourisme est l’art de se déplacer à vélo sur une distance de plusieurs dizaines de kilomètres. Le vélo peut être de différent type, comme un VTT ou un VTC, à assistance électrique (VAE) ou entièrement mécanique. Chacun conçoit son voyage à sa manière : aucune contrainte en terme de vitesse ou de distance. Le maître-mot du voyage à vélo est la liberté.

Pourquoi voyager à vélo ?

Les raisons sont nombreuses !

  • Maintien en forme physiquement
  • Économique
  • Écologique
  • Indépendant
  • Sensation de liberté
  • Rencontres bienveillantes
  • Communauté très solidaire
  • L’aventure

Quel vélo pour débuter ?

C’est sûrement la question qui vous vient en tête lorsque vous n’avez jamais fait de voyage à vélo… et c’est tout à fait normal ! Je vais vous donner mes conseils et le type de vélo que j’utilise. Étant donné que je voyage à vélo depuis janvier 2020, je n’ai pas énormément d’expérience dans le domaine. Mon avis restera donc très subjectif et si vous avez des remarques à me faire, n’hésitez pas à utiliser l’espace commentaire 🙂

  • Vélo mécanique ou à assistance électrique (VAE) ? Tout dépend de vos conditions physiques et mentales ainsi que de votre budget ! Utiliser un vélo mécanique rendra votre voyage plus intense mais plus compliqué. Un temps d’adaptation de deux semaines est à prévoir si vous prévoyez de voyager sur le long terme. L’avantage est que si vous tombez en panne, la plupart des réparateurs de vélos/garagistes pourront vous donner un coup de main. En revanche, un VAE sera plus dur à faire réparer et coûtera certainement beaucoup plus cher. Il sera également difficile de faire voyager votre VAE en soute d’avion car la plupart des compagnies aériennes ne les acceptent pas. Le gros avantage du vélo à assistance électrique est que le moteur vous donnera un coup de pédale dans les montées, et ça, ça n’est pas négligeable !
  • VTT, VTC ou vélo route ? Il existe de plus en plus de types de vélo, je n’en cite que trois qui me semblent les plus répandus.
Chaque vélo peut être personnalisé, il n’existe pas qu’un type de vélo VTT, VTC et route
  • Quel matériau choisir ? Il existe plusieurs matériaux. Les plus courants sont l’acier, l’aluminium et le carbone. L’acier est plus solide que les deux autres, mais est plus lourd. Il est en revanche facilement réparable. L’aluminium est plus léger que l’acier et reste réparable facilement également. Le cadre aura un peu plus tendance à absorber l’énergie comparé au carbone. C’est le matériau que je recommande. Le carbone est encore plus léger que les deux autres mais est aussi plus fragile. En terme de prix, le carbone est le matériau le plus cher des trois.

Je n’ai pas forcément de modèle exact à vous conseiller (d’autres sites le font très bien), en revanche, je vais vous présenter mon vélo et ses composants 🙂

Mon vélo de voyage 💙

Mon petit chouchou tel qu’il est au 1er août 2021

Mon vélo c’est un peu un partenaire avec qui je partage ma vie. Il m’est toujours fidèle, il m’accompagne où que j’aille et il me déçoit très rarement ! En préparant mon voyage européen de 2021, je lui ai redonné un nouveau coup de jeune. J’ai changé les pédales, la selle et le guidon.
Partez à la découverte de mon vélo ! 🚲⬇️

Mon vélo est de la marque SCOTT, modèle SUB 30, taille L. Sa fiche technique est disponible ici. Je l’ai acheté d’occasion en Suisse avec l’aide de Romain (celui qui m’a pris en photo en page d’accueil ;)). Il m’a coûté 220 francs suisse, soit 200 euros. C’est un vélo urbain, en aluminium, pesant 11.40 kg.
Voilà pour les présentations, maintenant passons aux composants et aux accessoires que j’ai rajoutés !

  1. Le cintre. Acheter ce cintre « papillon » a littéralement changé mon confort de route ! Il m’a fallu quelques minutes pour m’y adapter et ensuite c’était que du bonheur. Le modèle que j’utilise est disponible ici. Il m’a coûté 25 euros avec la mousse.

2. La selle. J’ai opté pour l’une des selles les plus confortables du marché, la selle Brooks B17. Pour l’instant elle ne me déçoit pas. Je me la suis procurée neuve sur Leboncoin pour 70 euros.

3. Les sacoches. Ce sont l’une des meilleures sacoches du marché en terme de qualité, d’étanchéité et de poids. Ortlieb est un fabricant allemand spécialisé dans les sacoches étanches. Je possède deux paires de sacoches. Elles m’ont été gracieusement offertes par Romain, un grand merci à lui 💚

4. Les pédales semi-automatiques. De la marque BTWIN (Décathlon), ces pédales permettent d’alterner entre une conduite automatique, c’est-à-dire avec une paire de chaussures qui se cale dans la pédale, ainsi qu’une conduite classique. C’est pratique pour perdre moins d’énergie sur les longues distances. Je les couple avec une paire de chaussures Shimano SH-CT5. Les pédales m’ont coûté 30 euros et les chaussures 70 euros.

5. 6. Les porte-bagages. J’utilise très souvent le porte-bagage arrière quand je me déplace en ville. Lors de grands voyages, je rajoute également celui de l’avant. Ils sont de la marque Bontrager, et m’ont également été offerts par Romain. Quel homme généreux !

7. Les pneus. Peut-être l’un des composants les plus importants ! Ce sont ceux qui m’ont été vendus par la personne à qui j’ai acheté le vélo en Suisse, ce sont des Schwalbe Marathon Plus. Un très bon modèle pour éviter les crevaisons !

J’ai également rajouté un support Smartphone (20 euros), un compteur Bryton Rider 410, une sonnette traditionnelle (2 euros sur Leboncoin), une béquille (14 euros) ainsi que deux porte-bidons (14 euros).

Pour vous donner un ordre d’idée, j’ai dépensé un total de 450 euros pour le vélo, ses composants et ses accessoires. Le reste m’a été offert par ma famille, amis et Romain 😉

La sécurité

De passage à Grenoble lors de ma tournée Morges – Nîmes à vélo, le 9 janvier 2020

Un voyage à vélo ne doit pas être préparé à la légère. Il est important de s’équiper correctement pour ne pas se mettre en danger et mettre en danger les autres usagers. Il est impératif de porter un casque, un vêtement jaune fluo la nuit hors agglomération, un éclairage vélo suffisamment lumineux (rouge à l’arrière et blanc à l’avant) et respecter les règlementations mises en vigueur du pays.

Alors, prêt.es à tenter l’expérience ? N’hésitez pas à me partager vos plus beaux souvenirs de voyage à vélo dans l’espace commentaires ! Bonne route 🚵🏻

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