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Mon itinéraire à vélo

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📆 Mai 2024

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Jeudi
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Vendredi
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Samedi
6 · 13 · 20 · 27
Dimanche
7 · 14 · 21 · 28

mercredi 1er mai

🚴‍♂️ 50 km | ⏱️ 3h40 | 💨 13,6 km/h | ↗️ 731 m | 🌡️ 18°C | Urtaca 🇫🇷 → Calvi 🇫🇷

Cette nuit il a plu légèrement autour de 3 heures du matin, rien de bien fou. Ma tente n’est quasiment pas mouillée, j’ai un peu du mal à sortir quand même. La journée d’hier a été éprouvante pour moi même si je ne m’en rends pas compte. Je décide de réserver un lit dans un dortoir tout près de Calvi. Le prix est très abordable : 20 euros avec petit-déjeuner compris 🙂 je prends deux nuits pour avoir une journée de repos et surtout éviter la pluie du lendemain !

La route que je compte prendre semble être assez empruntée, surtout pour un 1er mai ! Mon GPS me conseille un itinéraire qui passe par la plage de l’Ostriconi, je lui fais confiance. La vue est splendide, ça y a rien à dire ! Le petit souci c’est pour rejoindre la route principale ensuite. La route bitumée laisse place à un chemin rempli de buissons. Je décide de poser mon vélo et voir à quoi ressemble le chemin jusqu’à la route. C’est faisable, sauf au bout je dois soulever mon vélo au-dessus d’une barrière métallique. Il y a un van avec un couple, je pense que je peux leur demander de l’aide si nécessaire. Je récupère mon vélo, j’emprunte le chemin en évitant de me faire mal et au bout, je demande gentiment de l’aide. Pas de problème, l’homme, me donne un coup de main 🙂 je m’arrête un peu plus loin sur une mini aire pour manger.

Le GPS souhaite me faire passer par une route qui rentre par les terres plutôt que de longer la côte. J’hésite un moment car cela me rajoute 5 km. Vu la route très passante sur laquelle je suis, je préfère écouter mon appareil et le suivre. Je ne regrette pas du tout ! Je passe par une route très tranquille entre des champs d’oliviers puis j’arrive au niveau d’un barrage. Là, c’est du sentier sur quelques kilomètres. La pluie commence progressivement à tomber, j’ai un peu peur de me retrouver au milieu de nulle part, sur des graviers avec la pluie, le risque de chuter augmente ! Finalement il n’en est rien, la pluie est très fine et ne dure pas longtemps, ouf !
Je m’arrête quelques minutes pour manger des biscuits quand j’aperçois un aigle magnifique sur un fil électrique. Je sors mon appareil photo mais hélas au même moment il s’envole, je suis si dégoûté ! T_T

L’itinéraire me fait passer par un joli village perché sur une colline : Avapessa.

Autour de 17h, j’arrive au gîte que j’ai réservé, il s’appelle le Relais international de la jeunesse. Je suis accueilli par un monsieur avec un très fort accent et qui me parle comme si on se connaissait depuis des années. Je suis assez surpris mais ça ne m’affecte pas, je comprends que ça fait partie du folklore Corse ! Je pensais rencontrer d’autres voyageurs en sac à dos ou à vélo mais non, personne ! Enfin… jusqu’à 19h, où je retrouve complètement par hasard Marie, que j’avais rencontrée à l’hôtel à Saint Florent ! On mange ensemble sur les hauteurs, car oui, l’auberge se situe dans les hauteurs de Calvi.

jeudi 2 mai

📍 Calvi 🇫🇷

Aujourd’hui c’est repos ! C’est la journée où il pleut le plus, ça tombe super bien !! J’en profite pour mettre à jour mon blog et mon Instagram 🙂

vendredi 3 mai

🚴‍♂️ 5 km | ⏱️ 0h29 | 💨 10,7 km/h | ↗️ 112 m | 🌡️ 14°C | 📍 Calvi 🇫🇷
photo prise par Kim Mijin à Calvi

Le lendemain, je prends le petit-déjeuner avec Marie et Adrien. Je fais plus ample connaissance avec Adrien qui m’explique son métier : il pirate des sociétés puis leur explique les failles afin d’éviter des réels piratages. Après avoir fini de manger, je retourne dans ma chambre et je croise Kim Mijin. J’ai un coup de cœur pour cette dame. Elle est très gentille et parle un anglais basique mais on arrive à se comprendre. Elle m’explique qu’elle a fait des études de peinture à Rome. Elle me montre quelques unes de ses peintures, elle peint des personnes comme elle peint de l’abstrait. Nous échangeons nos numéros de téléphone, au cas où je me rende un jour en Corée qui sait ! Aujourd’hui j’ai prévu d’aller visiter Calvi puis de longer la côte pour descendre en direction d’Ajaccio. Petit changement de plan ! Ma copine Divya, qui est actuellement en Corse avec deux de ses connaissances, va venir me rejoindre à Calvi pour passer la journée ensemble. Je suis trop content ! Après avoir passé l’après-midi et le début de soirée ensemble, elle repart en train à l’Île Rousse tandis que moi je file faire des commissions au Super U puis je quitte Calvi à la recherche d’un coin où camper. C’est dans la presqu’île de Calvi que je trouve un refuge en pierre au bord de la mer. Le vent est super fort, mais je reste quand même abrité. En revanche, étant donné qu’il y a deux ouvertures, le courant d’air est fort. Je me réveille souvent dans la nuit. J’en profite pour jeter un coup d’œil sur les pays d’Afrique que je vais traverser. Celui qui me semble le plus « dangereux » (j’écris bien dangereux entre guillemets car tout est relatif) est le Nigéria. Je me rassure en lisant le blog d’un Français qui y est allé en 2014 (Freewheely) et dont la situation du pays était encore plus “dangereuse” que maintenant. Tout cela me donne encore plus envie d’aller en Afrique !! Je profite quand même de la Corse, qui pour l’instant ne m’a pas déçu !

samedi 4 mai

🚴‍♂️ 54 km | ⏱️ 3h57 | 💨 13,6 km/h | ↗️ 838 m | 🌡️ 25°C | Calvi 🇫🇷 → Galéria 🇫🇷

La nuit n’a pas été de tout repos… le toit de ma tente n’a pas arrêté de taper contre ma toile de tente durant une très grosse partie de la nuit. En fait, je ne pouvais pas planter les sardines au sol car c’était de la pierre. Je me suis réveillé à 9h30, par la voix de randonneurs du matin.

dans un refuge sur la presqu’île de Calvi

Je rencontre d’ailleurs un monsieur, qui vient de Grasse, qui trouve mon voyage intéresse et décide de me suivre sur ce blog ! Bienvenue aux nouveaux lecteurs 🙂 il a pas mal voyagé, notamment en Afrique, en Amérique Centrale puis en Asie Centrale. Après avoir mangé mon petit-dej’ (des biscuits au chocolat, youhou !), j’appelle Sylvia, mon hôte d’Ajaccio pour convenir avec elle de mon arrivée le 6 mai. Divya, me rejoindra le 7 mai et on voyagera ensemble jusqu’au 20 mai.

la presqu’île de Calvi

Ceci étant fait, je remonte la magnifique pente pour rejoindre la route principale. Au bout d’une quinzaine de kilomètres, j’arrive dans les terres. Le paysage change et alterne entre vignes, champs et forêts. Je me sens ailleurs. C’est très agréable, surtout avec le soleil qui tape. Je décide de m’arrêter au bord de la route pour me faire cuire ma semoule et mes galettes de boulgour au paprika. Avec le manque de sommeil, le vent de face et les montées, j’ai un peu du mal à rouler aujourd’hui. En tout cas je prévois d’aller dans la vallée de Fango, qui est une vallée où se situe une rivière très jolie. Je commence d’abord par emprunter un chemin de terre pour m’y rendre, sauf que pas de chance, un paysan me barre la route au bout d’un km. Il me demande où je vais, avec un accent bien campagnard. Je lui explique que je vais à Fango. Il me dit qu’ici c’est privé (j’avais poussé une barrière en métal mais rien n’indiquait que c’était privé) et que je dois faire demi-tour. Bon, dommage, mais je m’exécute. J’emprunte donc la route goudronnée qui n’est pas si empruntée que ça. Le très bon côté de mon voyage en Corse à cette période c’est qu’il y a littéralement personne sur les routes ! C’est super agréable ! J’arrive au Pont Vieux qui marque le début du sentier le long de la rivière du Fango. J’attache mon vélo autour d’un poteau, je prends mon petit sac à dos puis je randonne. Je me pose sur des rochers au bord de la rivière et m’allonge pendant une demi-heure.

en train de faire bronzette devant la vallée du Fango

Ça fait tellement du bien. Je reprends la route et décide de rouler au moins 50 km aujourd’hui. Après une douzaine de kilomètres de montée, j’arrive au Col de Palmarella, il est presque 19h. Il y a un début de sentier, je décide de planter ma tente ici. La vue est tout juste exceptionnelle. Hâte de faire la descente demain et atteindre Porto !

dimanche 5 mai

🚴‍♂️ 62 km | ⏱️ 3h59 | 💨 15,6 km/h | ↗️ 767 m | 🌡️ 25°C | Galéria 🇫🇷 → Cargèse 🇫🇷
sur le col de Palmarella

Deuxième nuit en camping d’affilée, j’ai pas très bien dormi car j’ai posé la tente dans une pente… du coup les galères de glissement dans la nuit, je les connais bien maintenant ! La descente du matin fait plaisir, sur cette magnifique vue depuis le col de Palmarella. En arrivant à Porto, je vois un Carrefour Contact, je suis étonné que le magasin soit ouvert un dimanche, mais ça m’arrange ! Je n’avais quasiment plus rien à manger. Je m’assois sur un banc devant le supermarché pour manger. Le soleil tape bien mais le vent me donne froid lorsque je suis à l’ombre. On ne sait plus comment s’habiller !

Je galère bien dans la montée pour rejoindre les Calanche de Piana. Le manque de sommeil y joue sûrement. Je dépanne d’ailleurs un Grec en lui donnant un peu de liquide préventif pour son pneu tubeless.

J’ai un petit coup de cœur pour le village de Piana. J’ai vraiment ressenti l’ambiance Corse dans ce village. Je trouve ça juste un peu dommage le nombre de motards qui passent par là, la tranquillité manque dans ce genre de lieux.

Je me reprends une autre montée bien sympa en quittant Piana, et ensuite la descente m’amène pas loin de Cargèse. J’emprunte une route qui mène à une plage pour trouver un endroit où planter ma tente. Je la pose sur une ancienne aire de jeux pour enfants, caché des passants et du Club Med qui se situe juste à côté !

lundi 6 mai

🚴‍♂️ 56 km | ⏱️ 3h13 | 💨 17,4 km/h | ↗️ 847 m | 🌡️ 29°C | Cargèse 🇫🇷 → Ajaccio 🇫🇷

Troisième nuit en camping sauvage avant de rejoindre la maison de Sylvia et un bon lit douillet ! Je sens que c’est un peu ma limite pour être en forme sur le vélo dans la journée. Je mange le repas du midi dans ma tente : des pâtes avec des champignons et mon reste de fourme d’Ambert. Il me reste un peu plus de 50 km avant de rejoindre Ajaccio. J’ai un col de 7 km de montée à passer, qui arrive au bout de 24 km. J’appréhende un peu mais je me sens d’aplomb après mon super repas ! En effet, les 31 premiers kilomètres se font très tranquillement. Lorsqu’arrive la montée jusqu’au col, je galère ! Je me reprends mon reste de pâtes. Une camionnette me klaxonne et me souhaite bon appétit ; ça fait toujours plaisir ! 🙂

La descente qui suit la montée me redonne le sourire ! J’arrive à Ajaccio peu de temps après. Je trouve qu’il y a beaucoup de trafic ! Je me dirige tout droit vers le centre-ville pour acheter une huile d’olive à mon hôte. Maintenant, Divya devrait me rejoindre le lendemain et nous voyagerons ensemble jusqu’au 20 mai 🙂

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