Mon itinéraire à vélo
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Itinéraire prévu Vélo 🚲 Ferry ⛴️ Train 🚆 Véhicule 🚗🚌
📆 Mai 2024
mercredi 1er mai
🚴♂️ 50 km | ⏱️ 3h40 | 💨 13,6 km/h | ↗️ 731 m | 🌡️ 18°C | Urtaca 🇫🇷 → Calvi 🇫🇷
Cette nuit il a plu légèrement autour de 3 heures du matin, rien de bien fou. Ma tente n’est quasiment pas mouillée, j’ai un peu du mal à sortir quand même. La journée d’hier a été éprouvante pour moi même si je ne m’en rends pas compte. Je décide de réserver un lit dans un dortoir tout près de Calvi. Le prix est très abordable : 20 euros avec petit-déjeuner compris 🙂 je prends deux nuits pour avoir une journée de repos et surtout éviter la pluie du lendemain !
La route que je compte prendre semble être assez empruntée, surtout pour un 1er mai ! Mon GPS me conseille un itinéraire qui passe par la plage de l’Ostriconi, je lui fais confiance. La vue est splendide, ça y a rien à dire ! Le petit souci c’est pour rejoindre la route principale ensuite. La route bitumée laisse place à un chemin rempli de buissons. Je décide de poser mon vélo et voir à quoi ressemble le chemin jusqu’à la route. C’est faisable, sauf au bout je dois soulever mon vélo au-dessus d’une barrière métallique. Il y a un van avec un couple, je pense que je peux leur demander de l’aide si nécessaire. Je récupère mon vélo, j’emprunte le chemin en évitant de me faire mal et au bout, je demande gentiment de l’aide. Pas de problème, l’homme, me donne un coup de main 🙂 je m’arrête un peu plus loin sur une mini aire pour manger.
Le GPS souhaite me faire passer par une route qui rentre par les terres plutôt que de longer la côte. J’hésite un moment car cela me rajoute 5 km. Vu la route très passante sur laquelle je suis, je préfère écouter mon appareil et le suivre. Je ne regrette pas du tout ! Je passe par une route très tranquille entre des champs d’oliviers puis j’arrive au niveau d’un barrage. Là, c’est du sentier sur quelques kilomètres. La pluie commence progressivement à tomber, j’ai un peu peur de me retrouver au milieu de nulle part, sur des graviers avec la pluie, le risque de chuter augmente ! Finalement il n’en est rien, la pluie est très fine et ne dure pas longtemps, ouf !
Je m’arrête quelques minutes pour manger des biscuits quand j’aperçois un aigle magnifique sur un fil électrique. Je sors mon appareil photo mais hélas au même moment il s’envole, je suis si dégoûté ! T_T
L’itinéraire me fait passer par un joli village perché sur une colline : Avapessa.
Autour de 17h, j’arrive au gîte que j’ai réservé, il s’appelle le Relais international de la jeunesse. Je suis accueilli par un monsieur avec un très fort accent et qui me parle comme si on se connaissait depuis des années. Je suis assez surpris mais ça ne m’affecte pas, je comprends que ça fait partie du folklore Corse ! Je pensais rencontrer d’autres voyageurs en sac à dos ou à vélo mais non, personne ! Enfin… jusqu’à 19h, où je retrouve complètement par hasard Marie, que j’avais rencontrée à l’hôtel à Saint Florent ! On mange ensemble sur les hauteurs, car oui, l’auberge se situe dans les hauteurs de Calvi.
jeudi 2 mai
📍 Calvi 🇫🇷
Aujourd’hui c’est repos ! C’est la journée où il pleut le plus, ça tombe super bien !! J’en profite pour mettre à jour mon blog et mon Instagram 🙂
vendredi 3 mai
🚴♂️ 5 km | ⏱️ 0h29 | 💨 10,7 km/h | ↗️ 112 m | 🌡️ 14°C | 📍 Calvi 🇫🇷
Le lendemain, je prends le petit-déjeuner avec Marie et Adrien. Je fais plus ample connaissance avec Adrien qui m’explique son métier : il pirate des sociétés puis leur explique les failles afin d’éviter des réels piratages. Après avoir fini de manger, je retourne dans ma chambre et je croise Kim Mijin. J’ai un coup de cœur pour cette dame. Elle est très gentille et parle un anglais basique mais on arrive à se comprendre. Elle m’explique qu’elle a fait des études de peinture à Rome. Elle me montre quelques unes de ses peintures, elle peint des personnes comme elle peint de l’abstrait. Nous échangeons nos numéros de téléphone, au cas où je me rende un jour en Corée qui sait ! Aujourd’hui j’ai prévu d’aller visiter Calvi puis de longer la côte pour descendre en direction d’Ajaccio. Petit changement de plan ! Ma copine Divya, qui est actuellement en Corse avec deux de ses connaissances, va venir me rejoindre à Calvi pour passer la journée ensemble. Je suis trop content ! Après avoir passé l’après-midi et le début de soirée ensemble, elle repart en train à l’Île Rousse tandis que moi je file faire des commissions au Super U puis je quitte Calvi à la recherche d’un coin où camper. C’est dans la presqu’île de Calvi que je trouve un refuge en pierre au bord de la mer. Le vent est super fort, mais je reste quand même abrité. En revanche, étant donné qu’il y a deux ouvertures, le courant d’air est fort. Je me réveille souvent dans la nuit. J’en profite pour jeter un coup d’œil sur les pays d’Afrique que je vais traverser. Celui qui me semble le plus « dangereux » (j’écris bien dangereux entre guillemets car tout est relatif) est le Nigéria. Je me rassure en lisant le blog d’un Français qui y est allé en 2014 (Freewheely) et dont la situation du pays était encore plus « dangereuse » que maintenant. Tout cela me donne encore plus envie d’aller en Afrique !! Je profite quand même de la Corse, qui pour l’instant ne m’a pas déçu !
samedi 4 mai
🚴♂️ 54 km | ⏱️ 3h57 | 💨 13,6 km/h | ↗️ 838 m | 🌡️ 25°C | Calvi 🇫🇷 → Galéria 🇫🇷
La nuit n’a pas été de tout repos… le toit de ma tente n’a pas arrêté de taper contre ma toile de tente durant une très grosse partie de la nuit. En fait, je ne pouvais pas planter les sardines au sol car c’était de la pierre. Je me suis réveillé à 9h30, par la voix de randonneurs du matin.
Je rencontre d’ailleurs un monsieur, qui vient de Grasse, qui trouve mon voyage intéresse et décide de me suivre sur ce blog ! Bienvenue aux nouveaux lecteurs 🙂 il a pas mal voyagé, notamment en Afrique, en Amérique Centrale puis en Asie Centrale. Après avoir mangé mon petit-dej’ (des biscuits au chocolat, youhou !), j’appelle Sylvia, mon hôte d’Ajaccio pour convenir avec elle de mon arrivée le 6 mai. Divya, me rejoindra le 7 mai et on voyagera ensemble jusqu’au 20 mai.
Ceci étant fait, je remonte la magnifique pente pour rejoindre la route principale. Au bout d’une quinzaine de kilomètres, j’arrive dans les terres. Le paysage change et alterne entre vignes, champs et forêts. Je me sens ailleurs. C’est très agréable, surtout avec le soleil qui tape. Je décide de m’arrêter au bord de la route pour me faire cuire ma semoule et mes galettes de boulgour au paprika. Avec le manque de sommeil, le vent de face et les montées, j’ai un peu du mal à rouler aujourd’hui. En tout cas je prévois d’aller dans la vallée de Fango, qui est une vallée où se situe une rivière très jolie. Je commence d’abord par emprunter un chemin de terre pour m’y rendre, sauf que pas de chance, un paysan me barre la route au bout d’un km. Il me demande où je vais, avec un accent bien campagnard. Je lui explique que je vais à Fango. Il me dit qu’ici c’est privé (j’avais poussé une barrière en métal mais rien n’indiquait que c’était privé) et que je dois faire demi-tour. Bon, dommage, mais je m’exécute. J’emprunte donc la route goudronnée qui n’est pas si empruntée que ça. Le très bon côté de mon voyage en Corse à cette période c’est qu’il y a littéralement personne sur les routes ! C’est super agréable ! J’arrive au Pont Vieux qui marque le début du sentier le long de la rivière du Fango. J’attache mon vélo autour d’un poteau, je prends mon petit sac à dos puis je randonne. Je me pose sur des rochers au bord de la rivière et m’allonge pendant une demi-heure.
Ça fait tellement du bien. Je reprends la route et décide de rouler au moins 50 km aujourd’hui. Après une douzaine de kilomètres de montée, j’arrive au Col de Palmarella, il est presque 19h. Il y a un début de sentier, je décide de planter ma tente ici. La vue est tout juste exceptionnelle. Hâte de faire la descente demain et atteindre Porto !
dimanche 5 mai
🚴♂️ 62 km | ⏱️ 3h59 | 💨 15,6 km/h | ↗️ 767 m | 🌡️ 25°C | Galéria 🇫🇷 → Cargèse 🇫🇷
Deuxième nuit en camping d’affilée, j’ai pas très bien dormi car j’ai posé la tente dans une pente… du coup les galères de glissement dans la nuit, je les connais bien maintenant ! La descente du matin fait plaisir, sur cette magnifique vue depuis le col de Palmarella. En arrivant à Porto, je vois un Carrefour Contact, je suis étonné que le magasin soit ouvert un dimanche, mais ça m’arrange ! Je n’avais quasiment plus rien à manger. Je m’assois sur un banc devant le supermarché pour manger. Le soleil tape bien mais le vent me donne froid lorsque je suis à l’ombre. On ne sait plus comment s’habiller !
Je galère bien dans la montée pour rejoindre les Calanche de Piana. Le manque de sommeil y joue sûrement. Je dépanne d’ailleurs un Grec en lui donnant un peu de liquide préventif pour son pneu tubeless.
J’ai un petit coup de cœur pour le village de Piana. J’ai vraiment ressenti l’ambiance Corse dans ce village. Je trouve ça juste un peu dommage le nombre de motards qui passent par là, la tranquillité manque dans ce genre de lieux.
Je me reprends une autre montée bien sympa en quittant Piana, et ensuite la descente m’amène pas loin de Cargèse. J’emprunte une route qui mène à une plage pour trouver un endroit où planter ma tente. Je la pose sur une ancienne aire de jeux pour enfants, caché des passants et du Club Med qui se situe juste à côté !
lundi 6 mai
🚴♂️ 56 km | ⏱️ 3h13 | 💨 17,4 km/h | ↗️ 847 m | 🌡️ 29°C | Cargèse 🇫🇷 → Ajaccio 🇫🇷
Troisième nuit en camping sauvage avant de rejoindre la maison de Sylvia et un bon lit douillet ! Je sens que c’est un peu ma limite pour être en forme sur le vélo dans la journée. Je mange le repas du midi dans ma tente : des pâtes avec des champignons et mon reste de fourme d’Ambert. Il me reste un peu plus de 50 km avant de rejoindre Ajaccio. J’ai un col de 7 km de montée à passer, qui arrive au bout de 24 km. J’appréhende un peu mais je me sens d’aplomb après mon super repas ! En effet, les 31 premiers kilomètres se font très tranquillement. Lorsqu’arrive la montée jusqu’au col, je galère ! Je me reprends mon reste de pâtes. Une camionnette me klaxonne et me souhaite bon appétit ; ça fait toujours plaisir ! 🙂
La descente qui suit la montée me redonne le sourire ! J’arrive à Ajaccio peu de temps après. Je trouve qu’il y a beaucoup de trafic ! Je me dirige tout droit vers le centre-ville pour acheter une huile d’olive à mon hôte. Maintenant, Divya devrait me rejoindre le lendemain et nous voyagerons ensemble jusqu’au 20 mai 🙂
mardi 7 mai
📍 Ajaccio 🇫🇷
Repos chez Sylvia à Ajaccio. Divya me rejoint en fin de matinée.
mercredi 8 mai
📍 Ajaccio 🇫🇷
Divya et moi avons décidé de voyager en auto-stop à travers la Corse jusqu’au 24 mai ! J’avais envie d’aller dans le centre de la Corse, notamment à Corte, car je savais qu’à vélo ça me ferait faire un détour. Notre première destination est Filitosa, un site préhistorique niché dans le sud ouest de la Corse.
Nous décidons de louer un scooter électrique pour faire la côté ajaccienne en direction des Îles Sanguinaires.
En passant par la côté, on remarque un joli cimetière sur notre droite. On décide de s’y arrêter et de le visiter. Je découvre que Tino Rossi, le célèbre chanteur de « Petit Papa Noël » y repose. Je n’avais plus roulé en scooter depuis début 2019, à Kenting dans le sud de Taiwan. Ensuite on se gare à l’entrée de la route qui mène aux Îles Sanguinaires puis on commence à marcher. Au bout de 10 minutes, on se regarde et on se dit : « mais pourquoi on marche jusqu’à là-bas ? » C’était d’un ennui ! On a finalement rebroussé chemin, repris le scooter, fait des courses puis on a rendu le scooter. Notre voyage en stop commence réellement maintenant ! On marche jusqu’à la sortie d’Ajaccio et on tend le pouce. On le sent pas trop : les gens roulent vite, ils nous regardent pas vraiment, y a un truc qui cloche. Au même moment on croise un groupe de petits avec un fort accent corse qui nous demandent où on se rend. On leur répond qu’on va en direction de Propriano. Ils nous rient au nez sans scrupule et nous disent qu’on a peu de chance d’y arriver ! Super ! On décide de marcher un peu plus loin, on retend le pouce… une demi-heure et là une voiture s’arrête ! La dame se rend à quelques kilomètres d’ici, à une plage près de l’aéroport. On accepte quand même car notre position actuelle n’est vraiment pas pratique.
Une fois arrivés à la sortie du rond-point de l’aéroport, on décide de continuer le stop. Le petit hic, c’est qu’il est 20h et qu’on a peu de chance de trouver une voiture qui aille à un endroit qui nous arrange… du coup, on décide de planter notre tente ! À côté de l’endroit où l’on fait du stop, se trouve une aire sur laquelle sont stationnées des camping-cars. Je me sens plus en confiance de camper à côté de ces gens plutôt que sur le parking à moitié désert avec des voitures décarcassées. Après quelques minutes de discussions, on choisit cet endroit. Je demande aux gens si ça ne les dérange pas que l’on reste une nuit ici. Aucun problème, ils nous proposent même d’utiliser les prises électriques. Au moment où on commence à planter la tente, un petit vient nous voir. Il s’appelle Nathanaël, il est très curieux ! C’est l’âge en même temps. On trouve ça super mignon avec Divya 🙂 On passera la nuit ici et demain nous atteindrons Filitosa !
jeudi 9 mai
🚗 56 km | Ajaccio 🇫🇷 → Filitosa 🇫🇷
Au petit matin, Divya découvre que son matelas s’est dégonflé. La nuit n’a pas été de tout repos, surtout avec le bruit de la nationale qui passe à côté. On est accueillis par le père et la grand-mère de Nathanaël qui nous offrent le café et les madeleines ! On se sent un peu comme à la maison. Ces gens sont d’origine espagnole, ce sont des Gitans. On leur dit au revoir et on se remet sur la nationale pour faire du stop ! C’est Jérémy qui nous prend au bout de même pas 5 minutes d’attente ! Il ne va pas à Filitosa mais va nous rapprocher de notre itinéraire en nous amenant à un petit village. Il nous raconte qu’il avait participé à une course en stop pendant ces études où il devait se rendre jusqu’en Hongrie, depuis la France métropolitaine.
Après nous avoir laissé dans le village de Cauro, on ressort le pouce ! On est pris par la première voiture qui passe, incroyable ! Maximilien, un Allemand retraité qui est venu passer sa retraite avec sa femme en Corse. Il me fait découvrir l’activité de radioamateur qu’il pratique. Le but est de tenter de communiquer avec d’autres radioamateurs. J’ai trouvé ça passionnant. Max nous laisse à une dizaine de kilomètres de notre destination, trop cool 😀
On se met à marcher direction le village de Sollacaro quand une voiture s’arrête. C’est une vieille dame du nom d’Eliane qui nous prend. Elle habite justement le village mais décide de nous laisser jusqu’au site préhistorique de Filitosa. D’ailleurs, j’ai appris que les Corses ne prononcent jamais la ou les dernières voyelles des mots. Par exemple, Filitosa se prononce Filitose. Cette dame, donc, est née en Corse, dans le village de Sollacaro mais a longtemps vécu à Marseille, ville qui lui est très chère. Divya prend son numéro. On arrive à Filitosa en début d’après-midi et on s’installe tranquillement dans une maisonnette que l’on a loué pour le séjour.
vendredi 10 au 12 mai
📍 Filitosa 🇫🇷
Filitosa est un site préhistorique sur lequel ont été retrouvés des menhirs à forme humaine.
On passe une journée avec Eliane, qui nous fait découvrir les alentours, dont notamment un pont en S assez surprenant et son appartement qui se trouve dans un bâtiment vieux de 500 ans.
lundi 13 mai
🚗 23 km | Filitosa 🇫🇷 → Moca Croce 🇫🇷
Après s’être bien reposés sur ce site en pleine nature, nous reprenons la route direction Corte ! Cette fois-ci, je dis à Divya que j’aimerais que l’on emprunte la route qui passe par les petits villages du centre de la Corse plutôt que de prendre la nationale qui nous mène illico presto à Corte. Je la convaincs sans trop de problème. Un premier couple originaire de Béziers nous prend puis ensuite Françoise, une dame super sympa avec qui le courant passe bien. Elle se rend à Ajaccio et ne peut pas nous amener plus loin mais elle nous laisse quand même au début de la route qui mène à la montagne. Et c’est là que les galères commencent ! Les premières voitures qui passent ne s’arrêtent pas, sauf un gars qui nous dit qu’il n’a pas de place… alors qu’on aurait pu rentrer ! Soit. C’est finalement Véronique qui nous amène au premier « grand » village Moca Croce. On arrive sur la place principale et là, plus personne. Ah si ! Un monsieur qui nous décourage en disant qu’il est un peu tard et qu’on aura du mal à avancer aujourd’hui. Il nous indique un stade sur lequel on peut poser la tente… Mouais, on n’en a pas trop envie, surtout sachant que le matelas de Divya est crevé. On retente le stop et au bout d’une heure, une dame nous prend et nous amène chez elle à 500 mètres d’ici. Elle accepte que l’on pose notre tente dans son jardin. Lorsque l’on arrive, on est accueillis par son mari aussi sympa qu’elle. Sandrine, nous montre le mobil home qu’elle a dans le jardin, équipé avec une clim, de l’électricité et de l’eau courante ! Elle nous met à l’aise : soit ça soit notre tente. Je crois que la question elle est vite répondue !
mardi 14 mai
🚗 55 km | Moca Croce 🇫🇷 → Ghisoni 🇫🇷
Au petit matin, on se fait cuire des pâtes pour la journée, on dit au revoir à Jean-Charles et Sandrine qui fête ses 45 ans aujourd’hui, et on file ! Y a pas grand monde mais y a un monsieur qui accepte de nous embarquer dans sa camionnette, accompagné de son chien. Il s’appelle Pierre, il est Corse, et est originaire de cette zone. C’est un monsieur que j’ai beaucoup apprécié, d’une extrême gentillesse. Il nous dépose à Olivese.
Par la suite, un autre monsieur nous prend dans son pickup. Il est militaire, a un accent corse très fort et nous observe assez souvent. Il nous dépose juste devant les bains de Guitera, une source d’eau chaude à 42 degrés nichée en pleine nature près d’une rivière. Obligé, on s’y rend !
Deux heures et demi de repos et on repart direction Corte. Luc s’arrête pour nous prendre et nous amène jusqu’au village de Ghisoni. Il a travaillé en Inde dans l’agriculture, il s’entend donc bien avec Divya 🙂
Après avoir attendu deux heures sur le bord de la route, on décide de passer la nuit dans un gîte près de l’église du village. Demain, nous serons à Corte, c’est sûr !
mercredi 15 mai
🚗 18 km | Ghisoni 🇫🇷 → Corte 🇫🇷
Cette nuit nous avons dormi dans un dortoir. Vu que nous étions que tous les deux, nous avons rapproché nos lits et hop, le tour est joué, deux lits jumeaux dans une grande pièce pour 15 euros chacun ! La veille au soir je goûte une des spécialités corses végétariennes, l’omelette brocciu menthe. Le brocciu est un fromage qui ressemble à de la brousse. C’était très bon ! Le prix était moins bon… 18 euros !! Plus cher que la nuit en dortoir… j’ai halluciné.
On quitte le gîte aux alentours de 11h, direction la sortie du village pour poucer. Un couple de Suisses s’arrête et nous amène jusqu’à Vivario, le prochain village qui se situe à 20 km de Corte. On fait une pause pour manger, on se prend chacun un sandwich fromage de chèvre tomate salade pour 5 euros puis une assiette de frites que l’on partage. Avec un café long pour madame, on se retrouve à 14 euros la note, pour deux. Là on est sur des prix plus abordables ! Divya remarque un fusil accroché au mur, elle questionne le gérant : « ce fusil fonctionne ? » « oui bien sûr, on l’utilise pour les clients qui ne paient pas ! » dit-il en rigolant. Après s’être bien fendu la poire, on paie et on retourner faire du stop. C’est Lucas, un autre Suisse, qui cette fois-ci ne parle pas français, se rendant à Bastia, nous dépose à Corte.
Kévin, notre hôte Couchsurfing, nous héberge deux nuits. Le temps nous apprendra que nous resterons presque une semaine ensemble !
jeudi 16 au 20 mai
📍 Corte 🇫🇷
mardi 21 mai
🚗 98 km | Corte 🇫🇷 → Solenzara 🇫🇷
Nous devions quitter Corte la veille sauf qu’il a plu toute la journée, donc j’ai convaincu Divya de partir plutôt aujourd’hui. Notre plan paraît simple : nous prenons le train jusqu’à Vivario pour avoir l’expérience de l’avoir pris en Corse dans les montagnes et ensuite on fait du stop depuis ce lieu vers Aléria pour rejoindre la plaine orientale. Théoriquement c’est bien, en pratique ça l’est moins. En effet, une fois arrivé à Vivario, il y a tellement peu de gens qui empruntent la route, on finit par marcher jusqu’au village de Muraciole qui est à 2 km. Une heure, deux heures s’écoulent et personne ne s’arrête. Divya suggère que l’on fasse demi-tour jusqu’à Corte et qu’on prenne la voie rapide T50 qui mène à Aléria. C’est OK pour moi, au même moment on croise un monsieur qui monte dans sa voiture. Je vais lui parler et lui explique notre situation. Il accepte de nous amener jusqu’à Vivario car il s’y rend. Durant le trajet, ce monsieur nous explique qu’il habite dans une vieille maison du temps des Génois et qu’auparavant celle-ci avait été utilisée comme prison pour les Français. D’ailleurs, sa chambre est une ancienne cellule ! Incroyable. Il était mécanicien dans son village, a travaillé à Corte et plus jeune à Toulon pour faire l’armée. Le courant passe très bien entre nous qu’il décide même de nous amener jusqu’à Corte !!
Une fois revenu au point de départ, après seulement 5 minutes, trois jeunes étudiants nous prennent jusqu’à Aléria. Deux d’entre eux sont Marocains et la troisième est Algérienne.
Après avoir visité le musée et le site archéologique d’Aléria, nous sommes pris par un couple d’Allemand qui nous déposera à Solenzara. On décide de s’arrêter ici pour passer la nuit en camping !
mercredi 22 mai
🚗 32 km | Solenzara 🇫🇷 → Lecci 🇫🇷
Aujourd’hui c’est le jour où nous nous rendons chez Jean-Marc et Pascale. Pour la petite anecdote, j’ai rencontré le fils de Jean-Marc, Marc-Étienne, lors de mon périple vers le Cap Nord. L’an dernier, en rentrant de mon voyage à vélo le long de la Loire, à la gare Saint-Charles de Marseille, un monsieur me demande où je compte dormir ce soir. Je lui réponds : « chez moi ! ». Je souris et sourit aussi car il ne s’attendait pas à ce que je réponde ça. Il enchaîne ensuite sur si ça le fait de camper sur la plage du Prado. N’ayant jamais campé là-bas, je lui réponds que je ne sais pas trop. En remontant mon vélo, je me décide à retourner le voir et lui propose l’hospitalité pour la nuit. Durant notre trajet pour aller chez moi, je raconte un peu mes aventures à vélo. Tout d’un coup, il me sort : « oh mais je te connais, tu as rencontré mon fils dans sa Duster ! ». J’ai mis quelques secondes à capter que le Duster c’est le véhicule et que je suis en train de parler au père de Marc-Étienne ! Incroyable coïncidence.
Jean-Marc habite à Saint-Cyprien, un quartier de Lecce, qui est collé à Porto-Vecchio. Nous sommes à une quarantaine de kilomètres, nous pouvons prendre le temps et c’est ce que nous faisons. Nous allons d’abord nous baigner dans la superbe rivière – même si l’eau est un peu froide – puis on marche jusqu’à la sortie de Solenzara. C’est Isabelle qui nous prend en stop. Une dame de la soixantaine qui a beaucoup d’énergie et qui nous raconte ses expériences à l’étranger et notamment en Inde et en Amérique du Sud. Elle nous parle de la plante Ayahuasca et d’une retraite de silence qu’elle a faite en Inde. Avant de nous amener à Porto-Vecchio, Isabelle veut s’arrêter sur une plage pour se baigner.
On choisit de rester avec elle et de passer plus de temps ensemble. Nos discussions sont passionnantes, surtout entre Divya et Isabelle.
On arrive à Porto-Vecchio puis Jean-Marc vient nous récupérer en voiture pour nous amener jusqu’à chez lui.
jeudi 23 mai
📍 Porto-Vecchio 🇫🇷
vendredi 24 mai
🚗 138 km | Porto-Vecchio 🇫🇷 → Ajaccio 🇫🇷
Aujourd’hui, nous partons de Porto-Vecchio pour rejoindre Ajaccio ! Jean-Marc nous fait le tour de la ville avec la voiture puis nous dépose à un point stratégique pour l’auto-stop. Moment un peu drôle parce qu’une voiture Mini décapotable passe devant nous et je dis à Divya que j’aurais bien aimé qu’elle s’arrête pour nous prendre. À peine fini ma phrase que la voiture s’arrête un peu plus loin ! La jeune femme qui nous prend se rend à Sotta, qui est sur notre route. On accepte pour l’expérience quoi ! Une fois arrivé, on marche jusqu’à la fin du village et un monsieur nous prend jusqu’au Lion de Roccapina environ. Un CPE qui est proche de la retraite, qui nous raconte l’histoire de ses ancêtres et de leur maison qui se trouve toujours au bord de la route. Elle est certes en ruine mais elle existe toujours ! Ensuite s’enchaîne un Franco-Polonais qui va jusqu’à Ajaccio ! Une fois arrivés, je pars récupérer mon vélo chez Sylvia. Je rejoins Divya dans un logement que nous avons loué pour notre dernière nuit ensemble avant un long moment…
samedi 25 mai
🚴♂️ 16 km | ⏱️ 0h58 | 💨 16,2 km/h | ↗️ 89 m | 🌡️ 21°C | Ajaccio 🇫🇷 → Porticcio 🇫🇷
Divya prend son ferry à 20h. Nous passons la journée ensemble, je lui remets des affaires que je n’utiliserai pas, ce qui m’allège un petit peu. J’enlève notamment la housse que j’avais mis sur mon sac à dos à l’arrière, elle est inutile. Vient ensuite le moment de nous dire au revoir… nous nous reverrons sûrement en Afrique !
Je prends la route pour quitter Ajaccio. Je ne sais pas encore où je vais planter ma tente, mais je sais que je veux m’éloigner de la ville. Après une quinzaine de kilomètres, je trouve un sublime endroit pour poser ma tente. L’herbe est haute mais de jolies fleurs sont présentes un peu partout ainsi qu’un bel arbre, je trouve l’endroit bucolique. Au moment de planter la tente, de fortes émotions envahissent mon esprit et me font fondre en larmes. Je réalise que ce soir je suis tout seul, il n’y a plus Divya pour me faire rire ou m’accompagner dans le voyage. Je me rassure en me disant que c’est la fin de cette parenthèse amoureuse en Corse mais ce n’est que le début de ce grand voyage !
dimanche 26 mai
🚴♂️ 67 km | ⏱️ 4h07 |💨 16,3 km/h | ↗️ 1106 m |🌡️ 28°C | Porticcio 🇫🇷 → Propriano 🇫🇷
Le 13 mai nous avions été pris en stop par Françoise. En réalité, cette dame, bien qu’elle se rendait à Ajaccio, habite Propriano. Et devinez quoi, elle m’héberge chez elle ce soir !
Le début de la journée commence par une montée qui m’achève ! Plus de deux semaines sans faire du vélo, c’est mortel ! Je suis vite essoufflé, il fait chaud, je m’arrête assez régulièrement dans la montée. Je passe par un site balnéaire très touristique, Porticcio. Aucun intérêt, mais vraiment aucun. C’est bondé de monde. Alors qu’il suffit de faire une quinzaine de kilomètres pour tomber sur une plage où il y a personne ! J’en profite pour m’arrêter ici et manger mon repas 🙂
Je reprends la route, j’ai de moins en moins de difficultés dans les montées. Je repasse par des lieux que nous avons visité avec Divya comme Filitosa, Sollacaro, la plage d’Olmeto… plein de souvenirs me reviennent en tête. Je décide d’ailleurs de faire un saut à Porto-Pollo car on m’avait dit que c’était mignon.
J’arrive vers 19h à Propriano. Je passe plusieurs appels à ma famille puis je rejoins Françoise chez elle.
lundi 27 mai
📍 Propriano 🇫🇷
Françoise me met à l’aise. Elle me propose même de rester une nuit de plus chez elle. J’accepte, ça me laisse le temps de mettre à jour mon blog 😉 en contrepartie je l’aide à optimiser son smartphone !
mardi 28 mai
🚴♂️ 42 km | ⏱️ 2h41 | 💨 15,4 km/h | ↗️ 734 m | 🌡️ 28°C | Propriano 🇫🇷 → Roccapina 🇫🇷
Cette nuit j’ai bien dormi, je suis prêt à rejoindre Bonifacio ! C’est ma dernière étape avant de quitter la Corse pour la Sardaigne. Françoise est tellement gentille qu’elle me propose de rester encore une nuit. Malheureusement je préfère partir parce qu’après je sais que je m’accommode au confort et que c’est plus dur mentalement de décoller ! Petit câlin, remerciements à Françoise pour son hospitalité et sa grande gentillesse et je repars 🙂 sur mon itinéraire, je vois que j’emprunte un chemin de terre qui me fait passer en plein dans la montagne. Je ne sais pas ce que ça donne en vrai, je tente le coup. Au bout de 500 mètres, un véhicule qui vient dans le sens opposé à moi me croise et m’interpelle. Il me demande où je me rends… je lui réponds que je prends ce chemin pour rejoindre la route de l’autre côté. Il me dit que ce chemin est privé. Ah bon ? première nouvelle. Il n’y a aucun panneau qui l’indique et ce type a l’air un peu buté. Il me demande de faire demi-tour et me suit carrément derrière moi ! J’hallucine. Bref ! Je prends donc la voie rapide qui est pas mal empruntée par les voitures…
Ça grimpe et je finis par arriver à Sartène.
J’ai un gros coup de cœur pour cette ville, elle est magnifique. Je m’y arrête et déambule dans les ruelles étroites de la vieille ville. J’achète un chausson aux blettes et au brocciu puis je déjeune mes pâtes au pesto. Je pars à 14h45 environ, je prends une route qui me mène au hameau de Mola. Cette route est une belle surprise pour moi. Elle grimpe au début, sur 3 kilomètres environ puis ensuite c’est de la descente sur 10 km. Le gros avantage c’est qu’il n’y a pas une voiture !! Le paradis pour moi.
Le temps est bon, le ciel est bleu, la température est modérée, j’adore. Je me dis même que je vais pas m’arrêter à Bonifacio ce soir mais plutôt avant. Je repère la plage de Roccapina, à côté du Lion du même nom. C’est un rocher qui a la forme d’un lion et qui semble assez connu ici.
J’emprunte le chemin de piste qui mène à la plage et là, sur ma gauche, je découvre un endroit parfait pour planter ma tente 😀 Même s’il est que 17h, je m’arrête ici pour aujourd’hui !
mercredi 29 mai
🚴♂️ 62 km | ⏱️ 3h41 | 💨 16,7 km/h | ↗️ 822 m | 🌡️ 27°C | Roccapina 🇫🇷 → Maddalena 🇮🇹
Le matin aux alentours de 8h30, j’entends un véhicule se rapprocher et s’arrêter. Visiblement ce doit être des gendarmes car ils me disent que je n’ai pas le droit de camper ici… or aucun panneau ne m’y interdit, ce que je leur dis. Ils me répondent que j’ai mal vu, que c’est indiqué à l’entrée du sentier. En remontant le chemin, je vérifie, et non, aucun panneau si ce n’est celui d’un camping-car barré. Je ne suis pas un camping-car, non mais !
Aujourd’hui c’est censé être mon dernier jour en Corse. Je vise Bonifacio puis je prends le ferry pour Santa Teresa di Gallura, en Sardaigne ! La route monte jusqu’à Bonifacio, je m’arrête assez régulièrement car j’ai du mal avec la chaleur. Je n’ai plus beaucoup d’eau, il faut que je trouve un endroit où me ravitailler dans la ville.
Complètement par hasard, je tombe sur une fontaine à robinet, impeccable ! Je jette l’eau chaude d’une de mes gourdes dans un buisson et là… j’entends un cri ! En réalité un chat dormait tranquillement sous le buisson et je l’ai réveillé en lui jetant de l’eau ! J’ai ri, mais je me sentais trop mal pour lui ! Il m’a jeté un de ces regards noirs, il semblait déboussolé et en même temps grincheux comme pas possible. Désolé mon vieux, c’était pas voulu.
La vue de la Citadelle depuis le port est impressionnante. Je l’avais même vue depuis la route, ça m’avait surpris tellement les remparts sont haut. En arrivant en haut, c’est mignon. Malheureusement c’est bondé de monde, rempli de boutiques sans intérêts et de restaurants hors de prix. Je m’attendais même à ce que la vieille ville soit plus grande. Un peu déçu sur ce coup. En revanche, lorsque je contemple la vue sur la mer, voir la Sardaigne au loin me fait rêver ! C’est là où je vais tout à l’heure ! Je réserve le billet pour 15h30. Il y a une heure de traversée.
Je déambule dans les ruelles, je m’imprègne de l’histoire de la Citadelle puis je pars en direction du port.
Je n’ai pas trop de plan pour la suite. J’ai envie de visiter l’archipel de la Maddalena, mais est-ce que je m’y rends aujourd’hui ? Je suis fatigué, je n’ai pas envie de camper dans la nature. Je me décide donc de tenter de rejoindre l’archipel avant la tombée de la nuit.
Lorsque je descends du ferry, je remarque une différence entre l’architecture corse et sarde. Ici c’est beaucoup plus coloré, les toits en tuiles sont les mêmes, la ville semble être beaucoup plus pauvre que Bonifacio, ça me dépayse un petit peu. En même temps ça ne me dérange de quitter la Corse, j’ai besoin de voir des nouvelles choses ! Je rencontre Maurizio sur son vélo, avec qui je discute en quittant Santa Teresa. Il me raconte qu’il est Italien, qu’il vit pas loin de San Remo, et qu’il voyage très souvent à vélo. Notamment, il est parti pendant 4 ans en Amérique du Sud, où il a roulé jusqu’à Ushuaïa. Il avait des contrats de 6 mois puis partait voyager, puis revenait en Italie, etc. Très belle rencontre 🙂 malheureusement il va chez un ami, moi je poursuis ma route.
Je suis mon GPS qui me fait passer par des routes non fréquentées dans les hauteurs. La Sardaigne n’a pas de montagnes aussi hautes mais ça grimpe quand même ! J’arrive à Palau, la ville par laquelle je dois passer pour prendre le ferry pour la Maddalena. C’est un peu le chaos près du port, je sens que je descends de plus en plus vers le sud.
J’achète un billet aller-retour de 10 euros (vélo inclus) avec un retour quand je veux ! Une fois arrivé à Maddalena, qui est aussi le nom de la plus grande ville de l’archipel, je roule direct vers un camping.
jeudi 30 au 31 mai
🚴♂️ 37 km | 📍 Île de Caprera (Archipel de la Maddalena) 🇮🇹
Je quitte le camping et là, j’entends un bruit louche lié à ma transmission. Je remarque qu’un maillon de ma chaîne est tordu, du coup ça fait du bruit lorsque ça touche mon plateau. Je me dis que dès que ça cassera, je réparerai ma chaîne avec mon attache rapide. Il aura fallu pas moins de 100 mètres pour que la chaîne casse. Du coup, je me mets à l’abri du vent et je mets mon attache rapide. Ouf, première réparation effectuée avec succès !
Je décide de rester jusqu’au lundi 3 juin pour prendre le temps de visiter l’archipel et notamment l’île de Caprera. C’est une île très sauvage où il n’y a pas de logements, donc beaucoup plus agréable pour y passer du temps ! Je découvre un Club Med abandonné, ouvert en 1956, fermé en 2007. En plus de cela, je tombe par hasard sur des chèvres, je ne savais pas qu’il y en avait. Quel coup de cœur cette île.
Bonne route Arno
Belles découvertes, belles rencontres et voyage plein d’enseignements
Une élève Es13 🙂
Bonjour Arno,
Je viens de parcourir votre blog,ce qui est moins fatiguant que le vélo 🤭,je suis contente de pouvoir vous suivre
Bonne route pour aujourd’hui
À bientôt
Sylvie Feuillerat
Votre démarche est passionnante. J’ai hâte de suivre votre périple africain. Belle route et bons chemins !
Guy