Moi c’est Arno ! Je suis à la fois un fleuve d’Italie, un chanteur belge et un compositeur pianiste arménien. Mais je suis surtout moi-même 😋
Éternel optimiste, je pars voyager dès que j’en ai l’occasion, de manière écoresponsable à vélo ou en stop en général. Je suis adepte du « slow travel », c’est-à-dire, du voyage lent. Je pars à la rencontre des habitants de différents pays afin d’en apprendre plus sur leur culture, leur(s) langue(s) et leurs traditions. Jusqu’à présent, le pays qui m’a le plus marqué positivement est l’Iran. Je vous invite à lire mon carnet de voyage sur mon séjour en Iran pour en savoir plus 😜
Pourquoi « Arno Agapè » ?
En réalité, « Agapè » n’est pas mon nom de famille, mais plus un mot qui me définit. « Agapè » c’est l’amour universel, altruiste, spirituel, dans la langue grecque. C’est en opposition à l’amour « Éros » qui est lui un amour passionnel, charnel, sensuel et à « Philia » qui est un sentiment d’amitié.
L’origine de ma bougeotte
Tout a commencé lorsque je venais d’avoir 24 ans. Ma vie était pourtant bien fixée : je venais d’acheter un appartement à Marseille et ma micro-entreprise fonctionnait très bien ; je me posais après avoir étudié pendant cinq ans. Une fois installé chez moi, je me retrouvais face à la réalité : travailler chez soi, seul, pour gagner de l’argent et le dépenser en sortant avec des amis ou en me faisant plaisir. Alors où est le souci ? Eh bien le problème était là : je me suis senti emprisonné, enfermé, en me focalisant sur une unique chose, mon travail. Je me suis senti mourir. J’avais envie de découvrir le monde qui m’entoure, voir de nouvelles personnes, de nouveaux lieux… J’ai donc pris mon courage à deux mains, et en mars 2018, j’ai décidé que je partirai vivre à l’étranger un an après, en mars 2019.
Je ne pouvais pas rester chez moi à continuer mon travail en ignorant tout du monde, c’était inconcevable pour moi. Alors j’ai commencé à préparer mon voyage, à mettre plus d’argent de côté et à tracer mon itinéraire. L’idée de prendre l’avion et d’arriver directement à ma destination ne m’a pas traversé l’esprit. Je commençais à bouder l’avion et son impact écologique catastrophique. J’ai donc décidé de voyager par voie terrestre et plus particulièrement en auto-stop. Ce mode de transport correspondait parfaitement à mes critères de voyage : c’est écologique, ça permet d’aller à l’encontre des locaux, et d’économiser de l’argent.
Aussitôt dit, aussitôt fait, le 6 mars 2019 je partais.
Mes futurs projets
Pour l’instant, je travaille en tant que technicien multimédia pour un centre de recherche à Marseille. Par la suite, je partirai voyager à vélo de Marseille jusqu’à Bangkok. Mon objectif est d’y arriver sans prendre l’avion, en passant uniquement par des frontières terrestres. Une fois que j’aurai atteint mon objectif, je continuerai de voyager vers la Chine, la Corée du Sud puis le Japon. Et ensuite, deux choix s’offriront à moi : soit je tenterai de traverser la Russie pour passer par le Détroit de Béring et rejoindre l’Amérique du Nord, ou sinon je me rendrai en Océanie. Tout dépendra des occasions qui se présenteront à moi.
Et la chaîne Youtube Gallious ?
Pour ceux qui me suivent depuis un certain moment, vous savez peut-être que j’ai une chaîne Youtube spécialisée sur l’univers de Pokémon. Cette chaîne, c’est comme mon bébé. Je l’ai créée en décembre 2007 et j’ai commencé à l’alimenter en vidéos sur Pokémon en avril 2011. Depuis toutes ces années, je n’ai pas arrêté de m’investir dans cette chaîne qui me tenait à cœur et pour laquelle je dois tout. J’ai réussi à créer une communauté de 260 000 personnes et j’ai passé des moments formidables avec les abonnés et les autres Youtubers. Un grand nombre d’entre eux sont devenus des amis, avec qui je lie de forts liens (le voilà le « Philia » dont je parlais tout à l’heure 😜), et certaines qui sont devenues plus que des amies (et le « Éros » haha). Ce sont presque dix années de bonheur, qui m’ont permis d’être ce que je suis aujourd’hui.
Maintenant, il est temps de passer à une autre étape de ma vie, celle de voyager. Je me suis toujours donné les moyens pour faire ce qu’il me plaisait, et je continuerai de faire ce qu’il me plaira. Je suis très fier de ce que j’ai construit et j’ai hâte de construire mon avenir.